Prédication du dimanche 17 janvier (Lc 15:25-31, Didier Chastagnier, major de l’Armée du Salut).
L’amour du Père
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« Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu. » Hé 12.15
La parabole du Fils prodigue (qu’il serait plus juste de nommer la parabole de l’amour du Père) est sans aucun doute une des plus connues dans l’Église et du grand public. Des peintres comme Rembrandt et Murillo en ont fait des tableaux célèbres. Elle est jouée et rejouée par les groupes de théâtre des Églises et mise très souvent en chanson.
Cet « Évangile dans l’Évangile » est un récit d’une simplicité et d’une richesse extraordinaires, venant du plus profond du cœur de Jésus le Fils Sauveur, nous parlant de l’amour de Dieu le Père et de sa grâce. Une des questions que nous nous posons en lisant ce texte est : « Qui, de l’aîné ou du cadet de la parabole, est le plus éloigné du Père ? » Sans aucun doute le fils aîné.
Nous allons essayer de comprendre les mécanismes qui ont conduit cet homme à s’éloigner de la grâce. Nous devons connaître les symptômes pour combattre une maladie qui peut nous toucher à chaque instant, lorsque l’espérance et la joie de l’Évangile centré sur Jésus-Christ laissent place à l’amertume et au découragement d’une vie centrée sur nous-mêmes. Nous verrons aussi que, quels que soient nos éloignements, le Père sort toujours à notre rencontre, nous invite à revenir, à guérir, à revivre la joie en la présence de celui de qui « nous avons reçu de sa plénitude et grâce sur grâce » (Jn 1.16).
