Prédication du dimanche 14 février (Jn 6.11-13,39 ; 18.9, Antoine Doriath).
Sauvés par grâce pour des œuvres bonnes
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« … afin que rien ne se perde […] que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés. » Jn 6.12,39
Introduction
Des nombreux récits des multiplications de la nourriture, celui de Jean est le seul à mentionner un détail qui a retenu mon attention : la lutte contre le gaspillage !
Important
- Cette parole de Jésus est-elle vraiment importante ? Peut-être pas pour nous en France, mais transportons-nous en Inde, en Syrie, au Liban ( Agnès Sanders) et dans certains campements de notre pays. Et qui sait ce que nous réserve demain, à nous qui vivons à crédit sur les richesses de notre planète. Et cette parole rappelle notre mission de gérants, non de propriétaires.
- Et si Jésus donne une leçon d’économie et d’écologie, il ne prône pas l’économie qui tend vers l’avarice ! Avant de donner ce conseil, les gens ont été « rassasiés…autant qu’ils en voulurent » (v.11-12, voir 1Tm 6.17).
- Il y a d’autres choses que nous perdons ! Le temps, les occasions de parler ou de se taire, la raison…
Plus important encore !
Si nous devons ne rien perdre, le Seigneur, venu pour chercher ce qui était déjà perdu, l’a sauvé pour de bon ! Ma façon de vivre au jour le jour se fonde sur un principe, un fait acquis, une œuvre efficace et ses implications : il ne perd aucun de ceux que le Père lui a donnés. Je n’oublie pas le prix !
L’impact pour moi : rien (chutes, infidélités, craintes, doutes…) ni personne (dragon, serpent ancien, voleur, meurtrier, ennemi, accusateur, ange déguisé…) ne peut m’arracher de sa main.
Conclusion
Une théorie scientifique non suivie d’applications pratique dans la vie de tous les jours est sans intérêt.
Les « enfants de ce siècle » seraient-ils plus sages que les « enfants de lumière » (Lc 16.8) ?