Prédication du dimanche 18 septembre (Mt 9.27-31, Antoine Doriath)
De la vue à la vision
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« Quand Jésus partit de là, il fut suivi par deux aveugles qui criaient : « Aie pitié de nous, Fils de David ! » » Mt.9.27
Introduction : Les Évangiles contiennent de nombreuses histoires de guérison d’aveugles ; celle-ci confirme et illustre admirablement la pensée exprimée deux fois par Étienne Grosrenaud, dimanche dernier : « Une vie transformée. »
- La condition initiale des aveugles en ce temps-là : les aveugles étaient exclus de la vie sociale et religieuse, souvent méprisés à cause d’une prétendue malédiction, réduits à la mendicité et à la pauvreté, enfermés dans leur nuit, exposés à de multiples dangers, sans avenir, étrangers à certaines paroles du Seigneur Jésus, ayant accès seulement à « l’audio » et pas au « visuel ».
Plus tragique encore est la condition de ceux qui se rendent aveugles, se voilent la face, ferment les yeux, refusent le conseil de sagesse : « Viens et vois ! »
- Leur rencontre avec Jésus commence d’une manière plutôt décevante. Jésus ne veut pas passer pour un « distributeur de guérisons ». Il teste le sérieux de leur requête et sollicite leur foi.
- Leur vie est transformée. Ils acceptent l’offre, ils y croient… et ils voient ! Ils voient Christ, se voient l’un l’autre, et bien d’autres choses. La transformation n’est cependant pas complète : ils ont reconnu en Jésus le Sauveur, mais pas encore le Seigneur auquel il faut obéir !
Conclusion : Nous sommes-nous vus dans le miroir de la Parole de Dieu ? Avons-nous vu le salut de Dieu (Lc 2.30), l’amour de Dieu (1Jn 3.1), la grâce de Dieu (Ac 11.23) ?