Prédication du dimanche 13 novembre, (Ap 3.7-13, Jean-Marc Bellefleur).
Puissance ou confiance ?
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« Tu as gardé ma parole. » Ap 3.8
Les Églises qui « réussissent » ne sont pas celles que l’on croit. Celle de Philadelphie avait « peu de forces », dit le message qui lui est adressé, et pourtant Jésus lui-même « ouvre une porte » devant elle, c’est-à-dire lui garantit un avenir.
De même que cette Église a peu de puissance, l’apôtre Paul savait aussi que c’était dans « sa faiblesse » qu’il était « fort » (2Co 12.10). Il ne s’agit pas de vanter une faiblesse personnelle, mais de reconnaître que les forces que nous avons ne doivent pas nous faire oublier l’action déterminante de Dieu dans nos vies.
Il en est de même pour l’Église ! Nos acquis, notre développement, nos capacités, ne doivent pas nous faire oublier – si d’aventure cette tentation surgissait – que ce qui prime est notre confiance en Dieu, notre intime conscience de son action déterminante et notre attachement à lui et à la Bible.
Une Église qui réussit, et nous le disons en hommage aux Églises persécutées aujourd’hui dans de trop nombreux pays, est une Église marquée par la confiance en Dieu, la fidélité à la Bible, plus que par ses moyens ou son développement. Les deux ne sont heureusement pas incompatibles. Mais si nous voulons pleinement vivre le second, gardons le premier à l’esprit : c’est Dieu qui « ouvre les portes » (v. 9).