(Prédication du jour, 1P 1.1-2, 1P 2.11-12, Jean-Philippe Urban)
Une belle conduite dans la société
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Prenons soin les uns des autres pour nous encourager à aimer et à faire le bien. Hé 10.24 (PDV)
Les deux extraits de la première lettre de Pierre proposés pour la prédication de la Journée du SEL 2018 peuvent nous aider à comprendre le cadre global que la Bible nous offre pour faire le bien et bien le faire dans le monde tel qu’il est, c’est-à-dire marqué par le mal et le refus de Dieu mais aussi par la détresse, la souffrance et la pauvreté.
- Notre identité.Nous faisons le bien en raison de l’identité qui est la nôtre en tant que chrétiens et aussi en fonction du contexte dans lequel nous vivons. L’apôtre Pierre (1Pi 1.1-2) donne une double caractéristique des chrétiens auxquels il s’adresse. Elles sont valables pour nous aujourd’hui. D’une part, les chrétiens sont étrangers dans la dispersion ; d’autre part, ils ont été choisis par le Dieu trinitaire.
- Faire le bien au milieu du monde. Dans le deuxième extrait (1Pi 2.11-12), l’apôtre reprend le thème du chrétien comme « exilé et étranger » et il en tire des conséquences concernant la conduite à adopter dans la pratique. Il développera plusieurs exemples dans les sections suivantes (2.13 – 5.5) dans lesquelles l’expression « faire le bien » ou des expressions équivalentes reviennent à plusieurs reprises (2.14,15,20 ; 3.6,11,13,16…).
3. Pour la gloire de Dieu. Si les chrétiens sont appelés à « faire le bien », c’est, dit l’apôtre, pour que, « sur le point même où ils [les gens des nations] vous accusent de faire le mal, ils voient vos belles œuvres et glorifient Dieu au jour de son intervention ».
