Prédication du dimanche 20 mars (Ac 22.6-10, Antoine Doriath)
Saul ! Saul, c’est solennel !
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« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » Hé 3.8
Introduction : Dieu a appelé Jonas une première fois, en vain, et une deuxième fois quelque temps plus tard.
- Dieu appelle.
Dieu a appelé Saul en répétant son nom. Parfois il est écrit : « Dieu dit à Abraham » ; ou « Dieu dit : Abraham ! » ou encore : « Dieu dit : Abraham ! Abraham ! » Le cas de Paul n’est donc pas unique. La manière d’appeler de Dieu n’est pas arbitraire. Les exemples bibliques le montrent bien.
- Dieu interpelle.
Le « pourquoi ? » divin ne peut s’adresser qu’à un être rationnel, qui croit à l’enchainement des causes et des effets. Rien n’arrive pas hasard.
Si les «pourquoi» ont fait avancer les sciences, ils stoppent l’homme, l’obligent à écouter, à comprendre et à donner une réponse valable. Le « pourquoi » n’est généralement jamais seul, sauf si le contexte est connu ou révélé.
Imaginons le cheminement de la pensée de Paul, une fois son interlocuteur révélé. Si nous ne connaissons pas le raisonnement de Paul, nous avons sa conclusion : Que veux-tu que je fasse ?
- Quelques types de « pourquoi » posés par Dieu à l’homme, par l’homme à Dieu, par Jésus aux disciples, par l’homme à lui-même, par l’homme à ses frères, par Jésus au Père.
Conclusion : Dieu t’appelle à t’arrêter, à l’écouter, à réfléchir (pourquoi) à ce qui inspire ta vie, éventuellement à changer de cap (« va à Damas, mais chez quelqu’un d’autre ! »), à faire sa volonté, peut-être pour ton bonheur présent, certainement pour ton bonheur éternel…