Culte du dimanche 4 décembre 2022 (vidéo)

Tiens bon !

Prédication de Jean-Marc Bellefleur

« À qui me comparerez-vous pour que je lui ressemble ? dit le Saint. » Esaïe 40.25

Esaïe est capable de textes très lyriques (Es 40.12-31). Mû par l’Esprit saint, il proclame haut et fort que Dieu a façonné la Terre comme un artisan fabrique un ustensile. Mais pourquoi prend-il ce soin, cette énergie à rappeler ce qui devrait être à l’esprit de tout le monde ?

C’est pour les personnes qui n’ont pas le moral. Les Juifs sont exilés à Babylone, depuis la chute de Jérusalem. On a peine à croire en un quelconque avenir. On pense que Dieu a certainement fait ce qu’il a pu, mais c’est fini, à l’évidence… On pourrait d’ailleurs prendre le lyrisme d’Esaïe pour du cynisme ! Comment, dans cette situation d’échec total, oser proclamer que rien n’échappe à Dieu ? Aujourd’hui, on dit bien : « Si Dieu existait, il n’y aurait pas tant de mal sur cette terre. »

Mais non ! Esaïe propose une autre lecture des circonstances. Oui, elles sont difficiles, pour les Israélites, et aussi pour nous à plus d’une occasion ! Mais Esaïe ouvre une perspective là où les gens ne pensaient voir qu’une impasse : les Juifs déportés vont revenir dans leur pays ! Conservons ce regard proposé par Esaïe : ça va mal ? Oui, mais Dieu reste souverain, et d’une manière ou d’une autre, il y aura une issue. Confiance !

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