Louange et temps choisis
Prédication
(Prédication du jour, Actes des apôtres, Thomas Maurer)
LES ÉTIQUETTES.
L’homme regarde ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur. 1S 16.7.
Nous pouvons avoir tendance à coller des « étiquettes » aux autres et à soi-même. Une étiquette, au sens figuré, marque quelqu’un et le classe. Quelques personnes mentionnées dans le livre des Actes y ont eu droit, à tort ou à raison.
1. Une étiquette positive (Ac 4.32-37). Joseph, surnommé Barnabas, ce qui signifie « l’homme qui encourage ! » Il encourage, en paroles, mais aussi en actes.
2. Une étiquette positive inappropriée (Ac 5.1-11). Ananias et Saphira ont voulu imiter Barnabas. L’état d’esprit intérieur ne correspondait pas à l’attitude extérieure. L’étiquette affichée peut tromper les hommes, mais pas Dieu.
3. Des étiquettes positives mais négatives. Saul est un « loup » qui ne s’en cache pas. Il persécute les disciples (Ac 8.3 ; 9.1). Il porte avec fierté tout un tas d’étiquettes et en fait la liste : « circoncis le 8e jour », « pharisien », « persécuteur de l’Église »… Il pensait que toutes ces étiquettes, ces titres, lui donnaient de la valeur aux yeux de Dieu. Mais en réalité cela l’éloignait de Dieu (Ph 3.5-8).
Aujourd’hui nous aussi pourrions être tentés de brandir bien haut nos étiquettes : « chrétiens », « évangéliques », « baptistes », « diacres », etc. N’y a-t-il pas d’étiquettes que nous jugeons « positives » mais qui ne le sont pas ?
4. Une étiquette négative inappropriée (Ac 9.19b-28). Dieu a changé le loup en agneau, mais les disciples continuent de voir Saul comme un « loup » et on les comprend. D’une manière générale, lorsqu’on colle une étiquette à quelqu’un, on a toutes les peines du monde à voir que cette personne a changé. Nous avons besoin d’apprendre à aimer, car en toutes occasions, l’amour pardonne, il fait confiance, il espère, il persévère (1Co 13.7).