Prédication du dimanche 2 juillet (Jn 13.1, Jean-Marc Bellefleur)
Le sang de Jésus : comprendre.
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« Il les aime jusqu’au bout. » Jn 13.1
La notion du sang de Jésus est très présente dans plusieurs livres du Nouveau Testament, dans nos cantiques et dans notre piété. Mais nous devons faire attention à ce que le « sang » évoque aujourd’hui, dans notre société : c’est bien souvent la violence du sang versé.
Notre foi serait-elle violente ? Elle ne peut légitimement l’être en tant que telle. Jésus, notre modèle, n’a pas été violent. Fallait-il donc qu’il souffre de la violence ?
Car nous aspirons à la paix. Nous voulons croire en un Dieu de paix et d’amour. Nous avons raison ! C’est un besoin vital. Mais nous aspirons aussi, comme tous les humains, à la justice. Nous pleurons avec celles et ceux qui souffrent d’injustice et réclamons pour eux une justice. Et nous voulons croire en un Dieu juste.
Jésus a manifesté tant l’amour de Dieu que sa justice. Il a endossé nos fautes et a enduré pour elles le juste jugement divin. Il a de la sorte montré l’amour de Dieu pour ses créatures, ainsi libérées de toute condamnation.
Alors faisons confiance à Dieu. Lui seul savait comment nous ouvrir la voie vers lui. Pour cela, Jésus, parce qu’il aimait ses disciples, est allé « jusqu’au bout », comme le dit l’Évangile de Jean avant la mise à mort de Jésus.
Ne faisons pas fi d’un tel geste d’amour.