Culte du dimanche 11 avril (vidéo)

Prédication

Prédication de Matthieu Hodapp

« Deux ourses sortirent de la forêt et déchirèrent 42 de ces jeunes. » 2 Rois 2.24

Il y a des textes bibliques effrayants. Nous n’aimons pas les lire car ils nous dérangent. Ont-ils quelque chose à nous dire encore aujourd’hui ? Si j’en crois Paul, toute Ecriture est inspirée de Dieu, utile pour nous enseigner, nous convaincre, nous corriger et nous instruire dans la justice (2 Tm 3.16). Que peut-on donc bien retirer d’un tel texte ?

Si Dieu a tout fait pour que nous échappions à la condamnation, c’est bien parce que, selon sa justice, nous devrions être condamnés. Ce texte, comme d’autres, peut nous choquer car nous voyons s’appliquer une justice qui nous paraît implacable. Ce texte nous invite donc à la prudence quant à nos faits et gestes (et même nos paroles), c’est le moins qu’on puisse dire ! Nous sommes des êtres responsables devant Dieu ; nous récolterons ce que nous avons semé (Ga 6.7).

La notion de justice rétributive est aujourd’hui contestée. On préfère se faire une image de Dieu à notre convenance. Un Dieu qui ne peut pas être en colère, un Dieu qui ne peut que sourire tout le temps. Ce texte nous rappelle que Dieu est saint, qu’on ne doit en aucun cas se moquer de lui. C’est lui que nous devons craindre car il a le pouvoir de nous condamner (Mt 10.28).

La Bonne Nouvelle c’est que celui qui a le pouvoir de nous condamner offre sa grâce à celui qui croit. Si nous acceptons l’autorité de Dieu et son pardon dans nos vies, alors nous ne serons pas condamnés. Car un autre, Jésus-Christ, a pris notre place à la croix. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui (Es 53.5).

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